ENTRE TEMPS, LA SURVEILLANCE CONTINUE
Aujourd’hui, le gouvernement britannique continue d’intercepter des volumes énormes de flux sur Internet qui traversent ses frontières et d’avoir accès à de vastes mines d’informations interceptées par le gouvernement américain.
Espionner un grand nombre de personnes en l’absence de soupçons d’actes répréhensibles constitue une violation des droits de chacun à la vie privée et à la liberté d’expression, et ne saurait en aucun cas être légal.
Nous avons besoin d’un système de surveillance ciblé et respectueux des droits, et non d’un système où chacun est traité comme un suspect alors qu’il vaque à ses occupations quotidiennes.
De plus, du fait de la surveillance de masse, des organisations comme la nôtre ont bien du mal à faire leur travail en faveur des droits humains. Il est essentiel qu’elles puissent rechercher et recevoir des informations d’intérêt public émanant de leurs sources confidentielles, sans intrusion du gouvernement.
Cette affaire offre une occasion en or à la Cour européenne de réparer ces préjudices pour de bon.