La Suisse se place à la pointe de la biométrie

Il y eut les mots de passe, la double authentification associée à un SMS, la reconnaissance d’empreintes digitales, celle de l’iris et enfin la reconnaissance faciale. Une nouvelle technologie tente de percer pour sécuriser les transactions: la reconnaissance par l’empreinte veineuse. Vendredi, la société Global ID présentait ses avancées à l’EPFL. La start-up Biowatch, basée à Martigny, travaille sur une technologie similaire.

Global ID, fondée en 2017 et qui compte cinq employés, envisage plusieurs applications pour son système d’authentification: elles pourraient être liées à des documents d’identité, à des cartes santé, à des services en ligne auprès d’administrations ou permettre de sécuriser des paiements en ligne. Le projet le plus avancé concerne le monde hospitalier, l’Hôpital du Jura testant sa solution. «D’ici à un an, nous avons l’obligation d’accroître la sécurité pour l’accès aux ordinateurs, explique Gianni Imbiranu, responsable informatique de l’établissement jurassien. Le système de Global ID pourra nous permettre de répondre à cette exigence, même lors de l’emploi de gants médicaux. Nous pourrions aussi utiliser, à l’avenir, ce scanner pour authentifier les patients.»

Le scanner intéresse aussi le Cameroun – son ambassadeur en Suisse était présent vendredi à l’EPFL –, notamment pour identifier de manière sûre ses citoyens. Global ID discute également avec plusieurs ONG pour l’identification des réfugiés dans des zones de conflits ou affectées par des catastrophes naturelles. Le scanner, qui mesure environ 17 centimètres, devrait être miniaturisé ces prochains mois, avec un prix à l’unité d’environ 300 francs.

C’est l’alliance FIDO, qui regroupe notamment Google, Microsoft, Visa, Mastercard et PayPal, qui a décidé de donner ce titre à l’Idiap, qui a construit un laboratoire de tests biométriques à cet effet. Celui-ci sera ainsi désormais contacté par des entreprises qui veulent faire certifier leurs solutions de sécurité.

L’Idiap sera chargé, contre rémunération, de tester les nouveaux systèmes biométriques et d’estimer leur vulnérabilité. L’alliance FIDO décidera ensuite, sur la base d’un rapport rédigé à Martigny, si un nouveau système peut être certifié

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ça sent encore un autre suppositoire sous couvert d’humanitaire on retrouve les GAFAM et il faut pas oublié que l’EFPL est « subventionnée » par ceux-ci dont Google et Microsoft