Le dirigeant a estimé que si la Silicon Valley est responsable de certaines inventions révolutionnaires, des smartphones aux réseaux sociaux, l’industrie se distingue désormais de plus ou plus pour un développement moins noble : revendiquer le mérite des innovations sans accepter la responsabilité lorsque les choses tournent mal.
« Si nous acceptons comme normal et inévitable que tout dans notre vie puisse être agrégée, vendue ou même divulguée en cas de piratage, alors nous perdons bien plus que des données (…) Nous perdons la liberté d’être humains. »
L’industrie technologique a certainement un piètre bilan en matière de protection de la vie privée des personnes qui achètent et utilisent ses produits. Pour certains acteurs, la collecte d’un maximum de données sur nos recherches, nos contacts et nos déplacements est à la base de leur modèle économique.
Pendant ce temps, les gouvernements tentent de plus en plus de sévir contre l’utilisation des services de communications chiffrées, qui ont vu le jour ces dernières années pour protéger les conversations des regards indiscrets. Les policiers soutiennent qu’ils ont besoin d’un moyen d’intercepter ces conversations ; les défenseurs de la vie privée répliquent que les gouvernements détiennent déjà trop d’information à notre sujet.
« Dans un monde sans vie privée numérique, même si vous n’avez rien fait de mal à part penser différemment, vous commencez à vous censurer. Pas tout à fait au début. Juste un peu, petit à petit… L’effet paralysant de la surveillance numérique est profond et touche à tout » prévient à ce sujet Tim Cook