L’enquête antitrust touchant Google pourrait prendre une plus grande proportion après la réunion entre les procureurs généraux des États et ceux du gouvernement américain

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Dès la semaine prochaine, au moins sept procureurs généraux fédéraux des États-Unis vont se réunir avec leurs homologues du département américain de la justice dans le cadre de l’enquête antitrust sur Google. Loin d’être anodine, cette rencontre pourrait signifier une étape importante dans la procédure, laissant entrevoir effectivement une collaboration plus élargie entre les entités pour la poursuite des investigations. Jusqu’au début de l’année, les 50 procureurs généraux ont mené leurs propres enquêtes antitrust contre Google, tandis que le département de la Justice s’est affairé à mettre en place sa propre revue antitrust sur les plus grandes entreprises technologiques aux États-Unis. Dans tous les cas, les deux entités se sont concentrées, chacune de leur côté, sur plusieurs aspects des activités de Google, dont la publicité et la recherche en ligne et sa politique concernant Android. À l’issue de la réunion, les autorités étatiques et fédérales pourraient avoir échangé des informations cruciales dans le cadre de leurs enquêtes respectives. Le même type de partenariat entre les États et le gouvernement fédéral a déjà connu un précédent. En 1990, Microsoft a fait l’objet de poursuites judiciaires dont l’issue a permis l’émergence de certains de ses concurrents comme Google Chrome. Les 50 procureurs généraux pour la prochaine réunion seront dirigés par le républicain Ken Paxton du Texas.

Pour sa part, Google reconnaît sa participation dans l’enquête fédérale. La société déclare être ouverte à toute collaboration avec les régulateurs comme elle l’a toujours fait par le passé que ce soit aux États-Unis ou à l’étranger. Cette enquête touchant Google fait partie d’une entreprise plus large comprenant les principales sociétés du Big Tech, notamment Facebook, Amazon et Apple. Toutes sont suspectées de violation des lois sur la concurrence, de violation de la vie privée et de discrimination. Jusqu’en septembre 2019, 16 enquêtes ont visé les géants de technologie selon le New York Times. À lire aussi : L’Union européenne prévoirait d’interdire temporairement la reconnaissance faciale dans les lieux publics

http://villemin.gerard.free.fr/aEconomi/aaaENERG/Petrol7S.htm
Les sept sœurs du pétrole

En 1904, la Standard Oil, fondée par John D. Rockefeller contrôle 91 % de la production pétrolière américaine, dont elle exporte la moitié sous forme de kérosène. À cause de ses méthodes tellement choquantes, l’état fédéral lui intente un procès et la condamne en 1911 à se partager en 34 sociétés séparées. La fin d’un géant ? Sans doute, mais le début d’une domination qui s’exercera jusqu’à la fin du siècle. Les rejetons se mangeront entre eux et constitueront, avec Shell et BP, un cartel au succès économique spectaculaire ; les Sept Sœurs.

  1. Standard Oil of New Jersey (Esso), devenue Exxon, puis ExxonMobil.
    États-Unis

  2. Anglo-Persian Oil Company, devenue BP (British Petroleum).
    Royaume-Uni

  3. Royal Dutch Shell.
    Royaume-Uni / Pays-Bas

  4. Standard Oil of California (Socal) ⇒ devenue Chevron.
    États-Unis

  5. Texaco, fusionnée avec Chevron.
    États-Unis

  6. Standard Oil of New York (Socony), devenue Mobil, puis ExxonMobil.
    États-Unis

  7. Gulf Oil, absorbée par Chevron.
    États-Unis

L’accord d’Achnacarry, également appelé As-Is Agreement, est un accord signé le 17 septembre 1928 entre la Standard Oil of New Jersey, la Royal Dutch Shell et l’Anglo-Persian Oil Company au château écossais d’Achnacarry à la suite d’une réunion secrète tenue le 28 août 1928 à l’initiative d’Henri Deterding de la Royal Dutch Shell. Cet accord auquel se joindront quatre autres majors, la Standard Oil of California, la Standard Oil of New York, la Gulf Oil et Texaco suit l’accord du même genre dit « de la ligne rouge » signé par les partenaires de la compagnie pétrolière turco-irakienne le 31 juillet de la même année.