Publié le 22/06/2020
Deux fois plus rapide que l’Américain Summit, qui trustait la première place mondiale depuis quatre ans, le Japonais calcule à une vitesse de 415 millions de milliards d’opérations à la seconde et il est déjà utilisé sur des recherches autour du Covid-19.
Le supercalculateur japonais Fugaku, développé par l’institut public de recherche Riken en partenariat avec le groupe informatique nippon Fujitsu, a décroché la palme du superordinateur le plus rapide au monde, a annoncé lundi l’institut dans un communiqué.
Fugaku est arrivé en tête du dernier classement dévoilé par le site spécialisé Top500, détrônant le supercalculateur américain Summit, développé par IBM et installé dans le laboratoire national de physique nucléaire de Oak Ridge (Tennessee). Summit était arrivé premier lors des quatre derniers classements de ce site de référence, lesquels sont publiés deux fois l’an.
La vitesse de Fugaku (un autre nom du Mont Fuji en japonais) est environ 2,8 fois supérieure à celle de Summit, soit 415,53 pétaflops contre 148,6 pétaflops. Un pétaflop correspond à un million de milliards d’opérations à la seconde.