Derrière le piratage du téléphone de Jeff Bezos, il existe une véritable économie de l’espionnage

Une startup israélienne de service de renseignement accusée d’avoir aidé l’Arabie saoudite à traquer ses adversaires, pourrait être la clé des nouvelles affirmations de Gavin de Becker, le consultant en sécurité du DG d’Amazon, Jeff Bezos. Dans une tribune publiée samedi sur le site The Daily Beast, Gavin de Becker a déclaré que son équipe était arrivée à la conclusion que l’Arabie saoudite “avait eu accès au téléphone de Jeff Bezos et avait obtenu des informations confidentielles”, à la suite de son enquête sur la manière dont les textos de Jeff Bezos échangés avec sa petite amie Lauren Sanchez se sont retrouvés entre les mains de l’hebdomadaire américain The National Enquirer.

Un gouvernement étranger qui surveille un puissant DG américain en utilisant des technologies de pointe ? On dirait presque un roman d’espionnage. Mais il s’avère que le piratage des téléphones portables est une pratique bien établie et que la technologie sous-jacente — connue sous le nom de “spyware d’interception licite” — représente une industrie à 12 milliards de dollars (10,7 milliards d’euros).

La technologie principale du groupe NSO, Pegasus, est sortie en 2011. Pegasus permet à ses utilisateurs de collecter des données à distance à partir d’applications pour smartphone telles que Facebook, WhatsApp et Skype, ainsi que des textos, des emails, des appels et des données de localisation, “dans les airs sans laisser de trace”, selon l’enquête du New York Times.

La mission de DarkMatter est de créer un monde “où les entreprises et les gouvernements exploitent et maximisent les avantages de l’environnement numérique de manière efficace et en toute sécurité”.


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