À Londres, la reconnaissance faciale comme outil de surveillance essuie un échec cuisant

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats affichent un taux de réussite relativement faible. En témoignent les chiffres suivants : sur les quarante-deux suspects recherchés, l’outil de la police en a repéré vingt-six. Sur les vingt-six, quatre d’entre eux ont finalement échappé à l’outil de surveillance de Scotland Yard, car trop dispersés dans la foule. Au total, seulement huit cas de correspondances formelles ont été validés par les systèmes, soit un total de 19 %. C’est moins d’une fois sur cinq.

Les auteurs du rapport cités par Forbes se montrent donc particulièrement virulents à l’égard de cet outil. Selon eux, la reconnaissance faciale doit être immédiatement stoppée et interdite. De son côté, le Met s’est défendu en déclarant que ses tests étaient légaux et avaient permis de retrouver des suspects. Mais les chercheurs pointent justement du doigt la légalité de cette pratique : aucune autorisation explicite présente dans la législation nationale ne l’autoriserait.