Voici comment le FBI a pu récupérer les données d'Apple et Google sur l'ex-avocat de Donald Trump

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Le téléphone Apple de Cohen était doté des applications Touch ID et Face ID qui permettent aux utilisateurs de se connecter rapidement à des iPhone et à des ordinateurs en scannant leur visage ou leurs empreintes digitales au lieu de saisir un mot de passe. Et il faut rappeler qu’en 2014, un juge de Virginie a rendu une décision historique selon laquelle la police qui ne pouvait pas forcer un homme à révéler le mot de passe de son iPhone pouvait le contraindre à appuyer son doigt sur le capteur d’empreinte digitale du téléphone.

C’est donc ainsi que le FBI a demandé un mandat pour utiliser les empreintes digitales et le visage de l’ancien avocat de Trump, pour accéder aux appareils Apple récupérés lors d’un raid effectué en 2018 à son bureau, sa maison et sa chambre d’hôtel à New York. Le mandat demandé par le FBI demandait non seulement un accès à trois des comptes Gmail de Cohen, ainsi qu’à d’autres comptes de messagerie, mais aussi à un large éventail d’informations que Google conserve par défaut pour ses utilisateurs. Et parmi ces informations conservées par Google, on peut citer l’historique de la recherche, les cookies web associés à un compte, les informations relatives au périphérique et une foule d’autres catégories de métadonnées.

Les enquêteurs auraient apparemment tracé Cohen en utilisant un dispositif qui imite une tour de téléphonie cellulaire pour tromper son téléphone et l’inciter à révéler des données de localisation. Les enquêteurs du district sud de New York ont ​​contraint Google à remettre certains documents sur Cohen, mais le géant de la technologie a d’abord refusé parce que ces données étant stockées dans des serveurs situés hors du territoire américain, rien ne les y contraignait.